#éclaircie

Pour vous je ne sais pas, mais pour moi il est temps.

Il est temps de pouvoir se retrouver en famille, entre amis, de festoyer, d’en prendre plein la vue, plein les oreilles. De s’attarder en terrasse, de refaire le monde jusqu’à point d’heure, de profiter d’un rosé bien frais sous les platanes, de se nourrir d’histoires, de beauté, de musées, de cinés, de sauter à pieds joints devant une scène. Qu’un vent de liberté nous redonne du souffle, de l’imagination et de l’espoir. Ces derniers temps on a lu beaucoup, on a fait le dos rond, on a rassuré les plus inquiets ou tenté de le faire, on a trouvé au fond de nous des ressources insoupçonnées, mais là, il faut l’avouer, on est rincé.e.s.

Même si, à l’occasion, on se passionne pour le blob, le nouvel animal de compagnie de la Station spatiale internationale ou qu’on s’enthousiasme pour Leos Carax dont le film Annette fera l’ouverture du Festival de Cannes, on manque de jus. L’arrivée du printemps, des premières asperges, des fraises, des pivoines, des jours qui rallongent et du chant des rougesgorges n’aura pas suffi. Il nous faut davantage. Il nous faut nos shoots d’AstraZeneca, de Spoutnik ou de Pfizer et surtout… TOUT ce qui pourrait en découler.

Alors nous allons savourer un brin d’insouciance et de légèreté après des mois plombés. Et, bonnes nouvelles : nous pouvons nous accorder de l’importance, si si, car nous avons toutes un énorme potentiel en nous (p. 79), les vacances sont à portée de main avec des objectifs simples et sains (p. 102). Cerise sur le gâteau, un horssérie sexe chaud comme l’été vous attend le 25 en kiosque ! D’ici là, joyeux mois de juin, plein de bonnes ondes.