#métavers en V.F.

En octobre dernier, à l’occasion d’un événement consacré à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée, Mark Zuckerberg annonçait que Facebook allait changer d’identité pour s’appeler Meta. Waouh ! Changer le nom de Facebook comme ça… Comme si on décidait du jour au lendemain, vous et moi, de s’appeler Mata et Pamela ! Pure fantaisie ou coup de tête ? Ta ! ta ! ta !… L’impro, c’est pas le genre de Zuckerberg. Le garçon a de la suite dans les idées et, comme plein d’autres depuis des années déjà, il gravite autour du métavers. Ce monde virtuel dans lequel nous aurons bientôt nos avatars. Ce monde parallèle dans lequel nous évoluerons aussi joyeusement que dans le monde réel, les emmerdes en moins – enfin, on l’espère.

De plus en plus présent dans les médias, les conversations, au sein des entreprises, le métavers s’impose. Mais aujourd’hui, la question c’est plutôt : « Tu connais ? », « T’en penses quoi ? », « Tu te vois acheter des fringues pour ton avatar ? », « Tu nous imagines sur Teams à bord d’une jonque au milieu de la baie d’Halong ? « Y a un type qui vient d’y acheter un centre commercial à 4,3 millions de dollars ! », « Et Carrefour vient de s’offrir un terrain virtuel de

36 000 m2. » À ce stade, vous, je ne sais pas, mais moi, je suis déjà prise de vertiges. D’ivresse aussi. Ça me fiche la trouille mais je ressens les mêmes frissons que lorsque j’ai entendu parler de « la Toile » pour la première fois. On avait du mal à y croire, et pourtant, Internet, c’était notre futur ! Du coup, je vois du métavers partout, comme quand on est enceinte et qu’on repère des ventres ronds tout autour de nous. Pour savoir si vous êtes prêtes à plonger dans ce nouvel univers, allez vite p. 75. En attendant de saluer vos avatars, je vous souhaite un joyeux mois d’avril.

P.-S. : Dans le monde réel, vous pouvez aussi gagner en confiance, en énergie et en tonicité grâce à notre « Spécial Corps », p. 108, et vous émouvoir de constater que les hommes sont (presque) comme nous, p. 90.