6 valeurs sûres pour se régaler sans se ruiner.
IRRÉVÉRENCIEUX BAL TRAGIQUE À WINDSOR DE S.J. BENNETT
Shocking ! Un musicien est mort au château de Windsor, alors qu’il était l’invité de Sa Majesté. Le MI5 a bien des hypothèses, mais la reine préfère mener l’enquête elle-même, par l’entremise de sa jeune et débrouillarde secrétaire Rosie. Cosy comme un salon anglais et réconfortant comme une tasse de thé après la pluie, un premier opus qui tient toutes ses promesses. (Points, 384 p., 7 €)
COURAGEUX LA FAMILIA GRANDE DE CAMILLE KOUCHNER
Une mère puissante, intellectuelle et libre, un beau-père brillant pygmalion, deux frères, une grande maison dans le Sud, des amis, des fêtes, l’adolescence de Camille semble sans nuages. Mais elle s’impose un douloureux silence pour sauver les apparences de sa grande famille recomposée. À la mort brutale de sa mère, elle ne peut plus se taire. Elle parle enfin, puis écrit pour retrouver la lumière. Et nous éclairer. (Points, 216 p., 7,50 €)
PIQUANT LE PALAIS DES ORTIES DE MARIE NIMIER
Simon et Nora tiennent à bout de bras leur exploitation d’orties, dont ils font le commerce sous toutes ses formes. Un été, ils accueillent une jeune bénévole en échange du gîte et du couvert. Fred est belle, mystérieuse et sensuelle, et sa présence charme tous les habitants de la ferme. Nora en particulier… Un roman fiévreux sur l’ambivalence du désir. (Folio, 288 p., 8,20 €)
PERSONNEL AMOUR PROPRE DE SYLVIE LE BIHAN
Giulia est spécialiste de Malaparte. C’est donc naturellement qu’elle accepte une invitation à séjourner à Capri, dans la villa qui porte son nom. Le charme de la maison mythique agit sur Giulia comme un révélateur, et lui ouvre les portes de sa propre vie. Débute alors une rétrospective sans tabou sur sa place de femme, son statut de mère et l’absence obsédante de la sienne. Après cette échappée, Giulia ne sera plus la même. (Le Livre de Poche, 216 p., 7,40 €)
TENDRE OVER THE RAINBOW DE CONSTANCE JOLY
À travers ses souvenirs d’enfance, Constance Joly revient sur la vie de son père, Jacques, mort du sida quand elle avait 22 ans. Né à Nice, il s’installe à Paris avec la mère de Constance, puis divorce quand elle a 7 ans. Si Jacques fut l’un des premiers à mourir de cette maladie, c’est aussi parce qu’il avait réussi à gagner sa liberté. Et malgré son absence, il a transmis à sa fille sa force de vie. (J’ai Lu, 192 p., 7 €)