ALORS ON TRINQUE LOLO ZOUAÏ ON TRINQUE À QUOI?
« À la sortie de mon deuxième album, Playgirl ! » On rencontre la chanteuse de 27 ans dans les locaux du label Because Music, dans le 9e arrondissement de Paris. Quand elle entre dans la pièce, Lolo nous fait un grand sourire et nous prend dans ses bras. On l’aimait déjà depuis la découverte de son premier album, High Highs to Low Lows mais alors là, on fond. Ce projet, sorti en 2017 et salué par la critique, a été déterminant : « Il m’a apporté tellement de belles choses. Grâce à lui, j’ai pu assurer la première partie de Dua Lipa. Une amie en commun lui a fait écouter ma musique, et l’un de ses managers a assisté à mon concert, à Londres. Pourtant, ce n’était pas un bon soir. Sur scène, je me suis cognée au projecteur et j’ai dû faire une pause en loge… Je me sentais triste et déçue. Mais quand j’ai découvert cette proposition par message, mon moral est remonté d’un coup ! » Lolo partage une trentaine de dates avec la popstar, découvre les rouages d’un show titanesque, rencontre une équipe sympa et soudée. Tout naturellement, elle trouve sa place parmi les grands. Cette artiste hyper créative s’exprime aussi à travers le choix de ses vêtements : « Dès que je viens à Paris, je fonce dans les friperies. J’y déniche des pièces uniques et c’est meilleur pour l’environnement. » Lolo connaît bien la capitale, elle y est née avant de plier bagage aux États-Unis – ses parents ont décroché la convoitée Green card alors qu’elle n’avait que 3 mois. Dans ses chansons et durant notre interview, l’anglais se mélange au français. Aujourd’hui, elle vit à Los Angeles, même si sa ville de coeur reste New York : « C’est là-bas que j’enregistre mes morceaux. Je vais au même studio depuis cinq ans, je les considère un peu comme ma famille. » Son album explore de nouvelles sonorités : Lolo aime prendre des risques, même si elle reconnaît qu’il est difficile d’innover. « En musique, tout a déjà été exploré. Mon truc, c’est de mixer les genres. Dans mon album, il y a du RnB, du rap, de la pop, de l’alternative… Quand je me lance dans l’écriture, j’évite d’écouter les chansons récentes pour ne pas être influencée. Ma plus grande peur est de reproduire une mélodie déjà existante par accident. » La chanteuse ne compte pas se fondre dans la masse ni se calquer sur la tendance du moment : « Être “cool”, c’est produire ce qui nous correspond. Ça ne sert à rien d’imiter. » Bref, impossible de l’enfermer dans une case ou dans une relation, « je n’aime pas être en couple, ça me stresse ». Lolo aime se sentir libre, se coiffer avec des couettes, changer de couleur de cheveux, s’habiller avec des jupes plissées, accumuler les bagues colorées et customiser sa voiture (une Tesla baptisée « Miss Puff ») en collant des flammes sur les portières. D’ailleurs, elle nous tend son portable : « Regarde, je peux checker ma voiture en temps réel grâce une caméra intégrée. Il y a même un système vocal qui me permet de parler à distance avec une grosse voix. Pratique pour empêcher qu’on me colle une amende ! » Lolo Zouaï, c’est un personnage que l’on adore et à qui l’on souhaite le meilleur. Santé !
★ Le meilleur moment de la journée? « Le matin, quand j’ai un moment de calme pour boire mon café. Et j’adore aussi faire la sieste. »
★ Son Pokémon préféré? « Jigglypuff (Rondoudou en français). J’étais fan des Pokémon et je considère un peu ce personnage comme mon alter ego. »
★ Une chanson qu’elle écoute en boucle? « Break My Soul, de Beyoncé. »