Cosmopolitan (France)

VOS PREMIÈRES VACANCES EN COUPLE, C’ÉTAIT OÙ ?

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★« Sur l’Ardèche, en canoé. Ça s’est fait un peu à l’improviste. Il avait prévu de faire la descente avec son frère qui s’est cassé une jambe un mois avant de partir. Julien m’a proposé de le remplacer, j’ai accepté. Je n’avais jamais pratiqué ni le kayak, ni le bivouac. Honnêtemen­t, entre la peur des rapides, les courbature­s, le canoé que je n’arrivais pas à manoeuvrer, le soleil toute la journée et surtout le monde sur la rivière en été, j’ai cru que j’allais le planter dès le deuxième soir. Puis j’ai trouvé le rythme, le bon souffle, la beauté du paysage m’a rattrapée, le son de l’eau et des feuillages qui bruissent… Cet étélà, je suis tombée en amour à la fois de Julien et d’un coin de nature. Plus tard, j’ai découvert que la distance qu’on avait parcourue les deux premiers jours, d’habitude il la descendait en trois heures. » Camila, 28 ans

★ « Un trek en Jordanie. À chaque kilomètre, Ralf avait vu mieux, plus somptueux, plus ancien. La mer Morte bof, le désert de Wadi mouais, Pétra surcotée… Il préférait toujours Marrakech, le Taj Mahal ou Palavas. Ça a été la randonnée la plus longue de toute mon existence. On n’avait pas atterri à Orly que je l’avais déjà quitté. » Stéphanie, 31 ans

★ « À Murano, à côté de Venise. Octave est prof et il avait fait un échange d’appartemen­t avec un enseignant italien. D’un coup, c’était comme habiter ensemble, avec une vraie maison, une vraie cuisine… Rien à voir avec une location de vacances. En plus, on atterrissa­it direct dans une des villes les plus romantique­s du monde, c’était presque trop par rapport à notre relation : déjà les gondoles au bout de trois mois… On se baladait gênés. Avec ça, dans le coin au mois d’août, il règne une chaleur de dingue, l’humidité ruine les cheveux, les scolopendr­es gâchent les nuits. Franchemen­t, c’était pas gagné pour la folie sexuelle. Aujourd’hui, on se dit qu’avoir su surmonter ces vacances, c’était la preuve qu’on était fait pour vivre ensemble. » Mathilde, 37 ans

★ « À Londres. Je n’avais pas osé lui avouer que j’avais le vertige. J’ai vomi en sortant du London Eye, la grande roue sur la Tamise. Même cinq ans après, je n’arrive toujours pas à en rire. » Fanny, 29 ans

★ « Dans un studio, à Arcachon. Avec le recul, il était petit, sombre, vraiment pas joli. Mais on y a été les plus heureux du monde. » Julie, 36 ans

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