Cosmopolitan (France)

Tu as un problème ? On a la une solution

- Par Chloé Plancoulai­ne

« J’adore mon boulot, je déteste ma boss, je fais quoi ? »

Zoé

Tu apprends à t’aimer. T’aimer sans attendre, ne rien faire qu’apprendre… Bon, tu ne vois pas encore le rapport entre ton avenir profession­nel et Florent Pagny ? On t’explique. Ta boss est méchante et manipulatr­ice, OK. Mais ça ne te rappelle pas quelqu’un ? Ton ex ? Ta mère ? Creuse : une personnali­té toxique n’entre jamais dans notre vie par hasard. C’est souvent la réplique d’une personne qui nous a donné des leçons d’amour toutes pourries et qu’on a crue. Ta boss est donc une occasion de changer ta définition de l’amour, en commençant par celui que tu te portes. Elle a le don de te mettre en colère ? Cette colère, c’est le moteur parfait pour faire avancer ton petit tracteur intérieur et poser des limites saines pour la suite. Plutôt que de t’épancher auprès de ses autres victimes, inspiretoi des collègues à qui ça en touche une sans faire bouger l’autre (c’est notre boss à nous qui va nous taper sur les doigts en lisant ça). Tu verras que face à une même personne et une même action, il y a mille réactions possibles. Tu observeras peutêtre qu’il suffit parfois de sortir de la case victime pour faire disparaîtr­e le bourreau. Et si ta boss tient toujours à son rôle de Mère Fouettarde après tout ça, faistoi le cadeau d’offrir tes talents ailleurs. Tut tut tut, pas si vite… N’oublie pas de lui envoyer tout plein d’amour en partant : finalement, c’est elle qui souffre le plus, enfermée dans son rôle de marâtre. Quoi ? ! Ta jauge de compassion a des limites ? Oui, mais autant régler votre lien karmique définitive­ment pour ne pas risquer de la recroiser dans une prochaine vie.

« Mon mec a passé cinq heures à chercher le meilleur itinéraire pour rejoindre notre location du nouvel an… Comment le convaincre de s’investir autant dans la quête de mon clito ? »

Shani

Utilise ton CPF pour apprendre le code, puis recrée l’appli Waze : en lieu et place des cartes routières, tu dessineras ton corps, et il ne pourra entrer qu’une seule destinatio­n sur la page d’accueil : Orgasme. À toi ensuite de lui proposer le meilleur itinéraire et de pousser le volume à fond quand il touche au mont sacré : « Vous êtes arrivé à destinatio­n. » Si tu as préféré vider ton CPF dans des ateliers pâtisserie, il te reste l’option Big Boss : lui parler, calmement et sans reproches, de ce qui te fait vibrer. Après tout, s’il passe autant de temps sur le planning des vacances, c’est peutêtre qu’il lui manque juste un challenge à relever.

Vous connaissez le jeu du « si je pouvais coucher avec n’importe qui, ce serait avec… » ? Mon mec m’a posé la question, et j’ai répondu : « Jessica Alba. » Il a trouvé que ça tombait bien, parce que lui aussi. Mais là, je me suis braquée. Il n’a pas compris pourquoi. C’est pourtant clair, non ?

Sandra

Tu veux dire que tu as du coup supputé qu’il rêvait d’un plan à trois sans oser t’en parler ? Que tu ne lui suffisais pas pour assouvir tous ses désirs ? Et que par conséquent, tu en étais sûre, ce jeu n’était qu’un prétexte pour te faire avaler sa lubie ? On te pose là, et sans préambule, l’accord toltèque numéro trois : « Ne faites pas de suppositio­ns. » Ton mec, avec ce jeu, a ouvert un espace de parole pour délier vos langues et vos envies. Ça ne marche que s’il y a une écoute sans jugement. Une idée pour la prochaine fois : faites le même jeu, mais en parlant à tour de rôle sans vous interrompr­e pour être sûrs de bien vous comprendre. Ou vous pouvez aussi faire un Uno. La version Uno Flash, c’est notre préférée. Quand tu as deux cartes pareilles, tu peux les jouer en même temps. Tu peux aussi empiler les +2 mais pas les +4, et il faut taper sur le tas dès qu’il y a une carte 9 qui sort. Ben ouais, l’autre jeu était quand même plus excitant, on sait. Alors recommence­z, en mieux.

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