Cosmopolitan (France)

Camille Lellouche

Chanteuse, humoriste et actrice, tout ce qu’elle entreprend se transforme en succès. Avec une victoire de la musique, deux millions de followers et trois Olympia à guichets fermés, Camille Lellouche est notre présidente du mois.

- Par Manon Pibouleau

Félicitati­ons, vous voilà à la tête du pays. Ni une ni deux, il faut prendre de nombreuses décisions. Qui nommez-vous Premier.e ministre ?

Ma mère ! On est fusionnell­es et rarement d’accord, donc elle m’aidera à prendre les bonnes décisions. Elle est également très protectric­e, impossible qu’elle me fasse un coup fourré. Vous êtes quel genre de présidente ?

Dévouée et généreuse. J’aime mon peuple mais ne me décevez pas car je suis également quelqu’un de sensible… Le premier truc que vous faites en posant un pied à l’Élysée ?

J’organise une crémaillèr­e avec un DJ et tous mes potes. Je suis sûre que les Chirac, Sarko et compagnie ont au moins marqué le coup avec un petit dîner. Bon ben là, y aura plus d’ambiance. Quelle est l’urgence qui pourrait vous réveiller en pleine nuit ?

Une envie de faire pipi et mon bébé qui se réveille. Je suis présidente, certes, mais je reste humaine. Allez hop, terminé La Marseillai­se. Quel serait le nouvel hymne national ?

Ne me jugez pas, une de mes chansons. Je trouve qu’elle s’y prête bien ! Après tout, 99 % de la population sont constammen­t jugés, alors un peu de douceur ne peut pas faire de mal.

Allez, on change la devise de la République. Vous imaginez quoi à la place de « Liberté, égalité, fraternité » ?

Je garde tout mais j’ajoute « pour de vrai ». Depuis votre victoire à l’élection, comment faut-il s’adresser à vous ?

De manière respectueu­se et en me vouvoyant. Je trouve ça élégant et ça ne nous empêche pas d’être familiers. La preuve : « Allez-vous faire foutre » fonctionne très bien. Quel est le truc pas très légal dans lequel vous trempez ?

Si j’ai une fringale, je fais ouvrir un resto la nuit rien que pour moi. OK, c’est un peu illégal, mais ce n’est pas un gros détourneme­nt de fonds… Ça reste mignon la gourmandis­e, pas vrai ? C’est la crise, on est un peu ric-rac. Vous coupez quel budget ?

Pas touche au mien ! En revanche, je baisse les salaires indécents des jeunes qui débarquent à l’Élysée et qui se la racontent. Le mot de la fin, Madame la présidente ?

« Venez, on se parle pour de vrai. » On a besoin de se rapprocher, de retourner à la vraie vie, loin des réseaux sociaux anxiogènes, des infos trompeuses et des amalgames.

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