Tu paries, Paris, que je te quitte ?
Il est 5 heures, Paris s’éveille... Et vous aussi, pour être certain d’éviter les bouchons ou pour arriver à bon port malgré les grèves sur le RER et le train de banlieue. Sur le trajet, vos pensées vagabondent vers d’autres horizons. Peut-être vers cette région dont vous venez de rentrer après quelques semaines de congés. Qu’elles paraissent loin, déjà, ces vacances dont vous restent quelques notes délicieuses !
On dit qu’à Toulouse les briques sont roses, qu’à Lyon les lumières courent sur les monuments, qu’à Nantes les éléphants se baladent dans la ville et que les enfants tournoient sur des monstres marins... Les images de cartes postales qui vous font rêver ne sont plus celles de la Tour Eiffel ou de l’Arc de Triomphe.
Vous n’aimez plus Paris. L’envie de quitter la Capitale prend de plus en plus de place dans votre esprit. C’est décidé, cette année vous la plaquez ! Mais ces promesses de vie nouvelle sont-elles réalistes ? La région parisienne concentre encore la majorité des postes cadres et pour certaines professions, la quitter signifie dire adieu à son métier actuel. Difficile de sauter le pas.
Dans notre dossier, page 26, nous vous donnons les clés pour mûrir votre projet, éviter les pièges et connaître les opportunités professionnelles que les grandes villes de France peuvent offrir.
Fini le ciel gris, les matins moroses ! Peut-être, à condition de ne pas idéaliser le départ, tant en termes de carrière que de mode de vie, et d’assurer vos arrières. Ce pouvoir d’attraction et de répulsion exercé par la Ville Lumière, qui inspire tant les artistes, peut déstabiliser un projet mal construit.
Comme le chante Camille : gare au pari perdu, vous pourriez bien finir par retourner vivre à Paris !
“Ce pouvoir d’attraction et de répulsion exercé par la Ville Lumière peut déstabiliser un projet mal construit.”