Sarah Ourahmoune
“JE NE VOULAIS PAS AVOIR DE REGRETS”
Lorsque Sarah Ourahmoune, vice-championne de boxe dans la catégorie des moins de 51 kilos aux Jeux Olympiques de Rio a commencé la boxe il y a 20 ans, la discipline n’était pas encore autorisée aux femmes. Depuis elle a enchaîné les titres : 10 fois championne de France et championne du monde en 2008, multi-médaillée européenne. Mais en 2012, elle a décidé de tout arrêter. “Je n’ avais pas réussi à me qualifier pour les J Ode Londres. J’ ai décidé de reprendre mes études. Je me suis inscrite à Sciences Po poursuivre unm aster en communication .” Elle a finalement intégré l’incubateur de l’école pour lancer un outil de team building en entreprise. Depuis ses activités entrepre ne uri a lesse sont développé es avec un projet de gants de boxe connectés. Mais à l’approche des JO de Rio, l’envie de remonter sur le ring l’a titillée. La boxeuse a alors décidé de se relancer après deux années d’interruption et la naissance de sa fille. “J’avais32ans et je ne voulais pas avoir de regrets. J’ ai changé d’ entraîneur, de salle, de méthode .” Elle s’est entraînée 4 à 5 heures par jour. Et vous connaissez la suite. En revanche, en ce qui concerne sa société de team bulding, au début, les entreprises avaient du mal à voir ce que la boxe pouvait leur apporter .“Cela a été un peu difficile. Soit les personnes accrochaient tout de suite soit elles disaient ne pas comprendre quelles valeur son pouvait transmettre en se tapant dessus .” Pourtant, elles existent .“Il y a des valeurs commun es entre la boxe et le sport en général: la rigueur, le respect, apprendre le goût de l’ effort, s’ écouter, connaître ses limites .” Les récents succès de la “Team solide” lors des JO de Rio contribuent à améliorer l’image de la boxe. Côté sportif, Sarah Ourahmoune déclare avoir définitivement raccroché les gants.