FLAT TAX OU BARÈME À L’IR : QUE CHOISIR ?
La flat tax est appliquée sur les revenus perçus (et non le capital) mais le contribuable pourra opter pour une imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu lors du dépôt de sa déclaration. Le PFU est globalement toujours plus intéressant à quelques exceptions près tenant à la tranche marginale d’imposition (TMI), aux abattements et à la déductibilité de la CSG à hauteur de 6,8 %. “L’optionpourlebarème progressifpeutêtreenvisagéepourles contribuablespercevantdesdividendess’ils relèventdelatrancheà14%.Ellepeutégalement trouverintérêtpourlescontribuablesréalisantdes plus-valuesdecessiondetitresacquisavant2018 etdétenusdepuisplusde8ans,etcequelquesoit leurtranched’imposition”, remarque Christine Valence-Sourdille, ingénieur patrimonial chez BNP Paribas Banque Privée. Mais, les contribuables dont les revenus mobiliers sont imposés à une TMI supérieure ou égale à 30 % sont, la plupart du temps, gagnants avec la flat tax. “Laquestionde l’optionàl’IRseposerapourlescontribuablesà laTMIde14%, constate Didier Bujon, directeur général d’Equance. Siletauxmoyend’imposition estinférieurà12,8%,l’épargnantaintérêtà opterpourlebarèmedel’IR”. Sans oublier, toutefois, qu’au barème à l’IR, les prélèvements sociaux sont à ajouter. Attention, ce choix entre flat tax et barème concernera tous les revenus. Impossible de combiner les deux modes d’imposition. Autrement dit, choisir la flat tax pour tel revenu (intérêts, par exemple) et barème de l’impôt pour un autre revenu (dividendes, par exemple) n’est pas permis. L’option s’exerce de manière globale et chaque année.