À CERVEAUX OUVERTS
Stress, colère, fatigue, excitation... toutes ces émotions ressenties par les salariés chinois sont désormais des informations accessibles à leurs employeurs !, selon
un article paru dans Le Figaro. Du moins pour la douzaine d’entreprises du pays qui profitent du manque de régle
mentations total en la matière.” Et ce grâce à des casques munis de capteurs. Objectif : booster la productivité. Parce qu’un employé trop émotif pourrait affecter toute la chaîne de production, le manager prévenu en amont peut prendre les décisions qui s’imposent : repos, changement de poste, gestion de conflit… Le journaliste auteur de l’article, Amaury Bucco, s’interroge : “Si un tel dispositif intrusif s’avérait efficace, les entreprises concurrentes - chinoises ou non, auraient bien du mal à s’en passer. À la tendance de l’open space pourrait suivre alors une tout autre tendance, bien plus totalitaire et radicale : ‘l’open brain’”.