ÉMILE ALBEROLA, DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT À BLUETEK

À51 ans, Émile Alberola est l’élève le plus ancien du EMBA. Commencé en octobre 2017, il le terminera en 2019, avec une thèse à rendre dans la foulée. “J’ai choisi de me spécialiser en innovation managériale”, précise-t-il. Après un IAE à Montpellier, Émile Alberola a travaillé dans le milieu de l’industrie. À 26 ans, il était directeur commercial d’une entreprise, basée à Tours, dans laquelle il est resté treize ans, “avec un développement commercial de 13 à 30 millions d’euros de chiffre d’affaires”. Après un retour dans le Sud pour raisons familiales, c’est le directeur général de cette même entreprise qui l’a rappelé, en 2015, pour devenir directeur général adjoint : “Je ne me voyais pas dans des fonctions dirigeantes, je n’y avais jamais pensé. Même si c’est un milieu que je connais depuis 25 ans, j’appréhendais de prendre ce poste”. L’EMBA a été la solution. Alors que le directeur général l’a lui-même suivi, il encourage son adjoint dans ce projet. Hormis le fait de découvrir des nouvelles techniques de management, Émile Alberola les applique rapidement au quotidien. Comme le fait de travailler en mode projet, méthode qu’il peut relayer en interne parce qu’il en comprend les tenants et les aboutissants. “En tant que manager, il faut savoir prendre des décisions. L’EMBA me conforte dans celles que je prends grâce aux cours. Cette formation me permet de mieux appréhender des choses que je faisais avant sans savoir si c’était bien ou pas.” Il parle également de prise de recul, qui lui permet de ne plus réagir de manière émotionnelle. D’ailleurs, certains de ses collaborateurs lui font déjà la remarque. Ce EMBA lui apprend la synthétisation également : “C’est un exercice qui fait du bien et permet de mieux faire passer des messages”. Surtout, cette formation se traduit par un regain de confiance : “Certes, je peux me projeter plus loin et appréhender tout ce que je fais professionnellement. Mais, surtout, j’ai plus confiance en moi concernant les autres départements dont je ne maîtrise pas forcément les sujets. Je deviens généraliste”.

EMBA, MONTPELLIER BUSINESS SCHOOL