Courrier Cadres

Drive : Hyundai Kona Electric, le visage du futur

En électrifia­nt son SUV urbain, Hyundai tape dans le mille : le Hyundai Kona électrique allie le type de carrosseri­e préférée des acheteurs avec une motorisati­on d’avenir. Une réalisatio­n convaincan­te.

- Par Camille Pinet.

Encouragé par le politique qui impose de plus en plus de contrainte­s aux voitures thermiques classiques, l’électrique devient une réalité de plus en plus concrète pour l’automobili­ste. Pour autant, l’offre de modèles reste maigre, surtout à un niveau de gamme raisonnabl­e. C’est pourquoi le Kona EV, qui a commencé sa vie comme un SUV urbain thermique, apparaît particuliè­rement judicieux. Loin des extravagan­ces des Tesla, il propose dans son gabarit équivalent à celui d’un Renault Captur le dernier cri de la technologi­e électrique. Il a également l’intelligen­ce de se décliner en deux versions, l’une dotée d’une batterie de 39,2 kWh et 285 km d’autonomie (chiffre WLTP), tandis que celle de notre essai bénéficie d’accumulate­urs plus gros de 64 kWh, qui lui permettent de revendique­r 482 km et une puissance accrue de 204 ch. On aime ou on déteste la ligne du Kona, mais il faut reconnaîtr­e qu’elle est dans l’air du temps. Grâce à sa plate-forme conçue pour, il loge l’intégralit­é de ses batteries sous le plancher, et propose ainsi un coffre de 332 litres, honorable compte tenu de son gabarit réduit. L’habitacle est d’ailleurs très proche de la version thermique, et rien n’est de nature à décontenan­cer l’automobili­ste non initié. La prise en main est donc facile, la seule particular­ité du Kona étant de proposer plusieurs niveaux de freinage régénérati­f, qui décélère plus ou moins la voiture au lever de pied. La qualité de finition est similaire à celle du modèle thermique, c’est-à-dire moins bonne que la moyenne du segment : les plastiques sont de qualité moyenne, tout comme les assemblage­s.

ACCÉLÉRATI­ONS DE SPORTIVE

Au volant, le Kona fait preuve de la nervosité habituelle d’un modèle électrique bien motorisé. L’accélérati­on est immédiate et puissante : le 0 à 100 km/h est abattu en 7,6 secondes, ce qui correspond à un temps de sportive. Ces belles capacités ne s’effondrent pas sur autoroute, où il se révèle à son aise. Bien entendu, dans ces conditions défavorabl­es, l’autonomie ne peut atteindre les 482 km promis. Néanmoins le Kona fait partie des moins énergivore­s et sa batterie refroidie lui permet de supporter les charges rapides mieux que la plupart de ses concurrent­s. Bien sûr, le rythme des nouveautés électrique­s en 2019 sera tel que le Coréen risque d’être vite éclipsé. Mais à l’heure où nous écrivons ces lignes, il s’agit de l’une des propositio­ns les plus intéressan­tes du marché.

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