GÉRER LES COMPÉTENCES
Comment les ingénieurs de Renault ont-ils réussi à mettre au point des moteurs avec leur concurrent Daimler à Guyancourt ? Parce qu’ils partageaient une culture métier ? Sans doute. Quand on leur demande, ils disent qu’ils ont appris à se mettre d’accord sur les objectifs, à renoncer parfois à leurs standards au profit de ceux du partenaire, à accepter que ses solutions puissent être meilleures que les leurs... Ne serait-ce pas cela, la véritable compétence interculturelle ? Pourtant, est-ce à ce type de profils non expatriés que les RH pensent à l’heure d’affecter quelqu’un sur un poste à l’international ? internationale. Pour mieux répondre aux besoins RH de l’entreprise, il faut abandonner “l’expérience à l’international”, définie comme une expérience faite à l’étranger, comme seul critère de compétence interculturelle pour envisager “l’expérience interculturelle” qu’elle soit vécue sur le sol national ou en expatriation. De la même manière, cessons de considérer que toute “expérience à l’international” permet d’acquérir ces compétences, alors que leur