Drive : Volkswagen Golf TSi 130
La Golf en est déjà à sa huitième génération. Si son style extérieur évolue en douceur, elle bouleverse ses habitudes à l’intérieur. Attention, la Golf joue les technologiques.
En découvrant la carrosserie de la nouvelle Golf, la surprise n’est pas de mise. Il est vrai que la compacte allemande nous rejoue la même partition depuis 1974 : le changement dans la continuité. La formule est d’autant plus d’actualité pour la huitième du nom qu’elle repose sur la plate-forme de sa devancière et reprend à deux centimètres près ses dimensions ainsi que nombre de ses motorisations. Rassuré, le propriétaire du modèle actuel s’attend à retrouver la “même en mieux” jusqu’au moment où il ouvre la porte sur le poste de conduite. Le choc est alors de taille : la Golf a fait sa révolution d’intérieur et a troqué ses boutons rotatifs, ses cadrans à aiguille et son levier de vitesse contre des touches tactiles, des écrans en pagaille et une manette de petite taille. Elle obéit désormais à la voix de ses passagers censés pouvoir lui demander d’appeler la tante de Quimper ou de jouer le dernier tube à la mode. Notre modèle d’essai semblait apparemment encore un peu dur de l’oreille mais on sait que ces fonctions sont désormais constamment mises à jour.
Au total la facilité d’usage ne gagne pas toujours à cette évolution mais l’Allemande ne semblait pas pouvoir échapper à la déferlante technoïde.
TOUJOURS HOMOGÈNE
Ce n’est pas là sa seule contribution au progrès technique puisqu’elle compte s’offrir une batterie de motorisations électrifiées. En attendant l’arrivée des hybrides rechargeables, nous avons choisi d’essayer la version essence 130 ch, qui restera à n’en pas douter l’une des plus vendues. Comme sa devancière, elle est équipée d’un train arrière plus simple que ses soeurs plus véloces. Cela ne l’empêche pas de se montrer un peu plus agile qu’auparavant. Facile à conduire, silencieuse, confortable (lorsque l’on évite les jantes de grande taille), elle est aussi suffisamment habitable à l’arrière et propose un coffre de capacité suffisante, même si ce n’est pas le plus grand de la catégorie. Sans être un modèle d’agrément, le quatre cylindres se montre à la hauteur sur tous les terrains et apparaît surtout remarquablement sobre. Bref, la Golf est toujours un modèle d’homogénéité. Ouf, on avait un instant cru à une révolution !