RECALÉS À LA FRONTIÈRE
Un article du quotidien Le Temps nous apprend qu’en Suisse, 38 % des personnes nées à l’étranger se disent surqualifiées pour leur emploi, faute d’avoir pu faire reconnaître leurs diplômes. Une convention de l’Unesco devrait prochainement leur faciliter la vie. En novembre 2019, les États membres de l’Unesco ont adopté une convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications de l’enseignement supérieur, qui deviendra contraignante une fois ratifiée par au moins une vingtaine de pays. Elle a pour objectif de simplifier la mobilité des étudiants à travers le monde, leur facilitant la poursuite de leur cursus à l’étranger, mais aussi de réduire les obstacles que rencontrent les migrants et les réfugiés qui souhaitent continuer leurs études.