Courrier Cadres

À PLOMBIER

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de l’aspect manuel de la profession de plombier, c’est également cette indépendan­ce que je recherchai­s, le fait de pouvoir gérer mon temps comme je le veux”,

es plus de 50 ans sont 44 % a rêver de reconversi­on. C’est ce que révèle une étude de Nouvelle Vie Profession­nelle, salon et portail d’informatio­n dédié à la reconversi­on (groupe AEFinfo). Ils seraient par ailleurs 47 % à s’être déjà reconverti­s ou à être en cours de reconversi­on. Ce désir de reconversi­on est lié, dans un cas sur deux, au fait qu’ils s’ennuient ou que leur travail actuel manque de sens. “À 50 ans, on n’a pas fini sa vie. Comme à tout âge, on a envie de faire plus que seulement gagner sa vie”, note Anne-Claire Penet, chef de projet Nouvelle Vie Profession­nelle chez AEFinfo. Notons cependant que pour l’autre moitié, ce souhait de se reconverti­r est contraint : 21 % doivent rebondir après un incident profession­nel (rupture du contrat de travail, plan social…), 17 % sont poussés par un problème de santé et 11 % subissent trop de

pression dans leur job actuel. Si le désir est là, il ne faut pas pour autant se lancer sans réfléchir. Et peut-être encore plus à plus de 50 ans alors qu’il reste moins de temps pour faire des erreurs. Et que l’on est habitué à un certain confort de vie ! Les revenus insuffisan­ts sont d’ailleurs cités par 22 % des plus de 50 ans qui se sont reconverti­s et 34 % de ceux qui sont en reconversi­on comme un frein à la reconversi­on. En effet, créer son entreprise ou redevenir un salarié débutant conduit nécessaire­ment à une baisse de revenus. Au moins dans un premier temps.

BUDGET ET COACHING

Pour réussir sa conversion, il faut se poser sincèremen­t cette question. “Si elle est temporaire, il faut budgéter pour s’assurer que l’on pourra traverser cette période. Si elle est plus longue, il est important de faire des calculs très précis afin de définir un plancher en-dessous duquel on ne pourra pas aller”,

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