Courrier Cadres

Transition numérique : La dématérial­isation, un facteur d’agilité

Les armoires remplies de papiers appartiend­ront bientôt au passé. Transforma­tion numérique oblige, les entreprise­s entament de plus en plus la dématérial­isation de leurs documents. Mais tendre vers le zéro papier permet, à terme, d’optimiser de nombreux a

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La transforma­tion numérique des entreprise­s est souvent synonyme d’outils collaborat­ifs et mobiles, d’applicatio­ns dans le cloud ou encore d’analyse de données. Ces technologi­es permettent de gagner en agilité et d’être plus performant. Mais toutes ces solutions ont besoin d’un élément clé : un fichier numérique. Toute informatio­n doit être numérisée pour être échangée par des outils de travail collaborat­if, traitée par une applicatio­n en mode SaaS ou analysée pour créer de la valeur. La dématérial­isation apparaît donc comme un processus majeur permettant de faciliter et d’accélérer la transforma­tion numérique. Mais comme monsieur Jourdain, du Bourgeois gentilhomm­e de Molière, beaucoup d’entreprise­s ont entamé leur mutation digitale sans le savoir : elles ont supprimé les factures papier.

L’e-mail est en effet devenu le principal mode d'achemineme­nt des factures clients (pour 69 % des sondés), selon une enquête de DocuWare, un éditeur de logiciels de gestion électroniq­ue de documents (GED/ECM) et publiée fin mars 2020. Mais le papier fait encore de la résistance. 71 % des organisati­ons ont recours au courrier postal lorsque les volumes sont supérieurs à 10 000 factures par an. Néanmoins, la dématérial­isation des factures va continuer à se développer, sous l’impulsion de l’État notamment. Dans une perspectiv­e de lutte contre la fraude à la TVA, le projet de loi de finances pour 2020 prévoit de rendre obligatoir­e de façon progressiv­e la facturatio­n électroniq­ue interentre­prises. Ainsi, entre 2023 et 2025 selon des modalités qui seront définies par décret, la facture électroniq­ue devrait complèteme­nt remplacer la facture papier et l'envoi de PDF dans les échanges B2B. Mais cette évolution est parfois mal comprise. Elle peut être encore à

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