ADIEU LES PARISIENS QUI RÂLENT TOUT LE TEMPS
Le cadre de vie ce ne sont pas que les espaces verts et l’air pur. Ce sont aussi les habitants. En quittant la Capitale, les Parisiens fuient aussi les gens qui font la tête dans le métro et râlent tout le temps. Mais, dans la réalité, en quittant Paris on laisse également son cercle d’amis et ce n’est pas toujours facile de renouer des relations. “Si l’on n’a pas d’attaches dans sa ville d’accueil, il faut se refaire un entourage et cela les ex-Parisiens n’y pensent jamais avant de partir”, remarque Adrien Pépin, fondateur du site PartirDeParis. fr. Pour Kelly Simon, co-fondatrice de Paris Je te Quitte, pas de souci à se faire : les possibilités de rencontres sont multiples. “Il faut aller de l’avant et rejoindre des associations, inviter ses voisins ou ses collègues à dîner, échanger avec les parents des amis de ses enfants...”, énumère-t-elle, insistant sur le fait de bien garder à l’esprit que nouer des relations peut prendre du temps. Cette question est d’autant plus cruciale que l’on habite véritablement une ville ou un village que quand on s’est réellement intégré. Valérie Bauhain parle d’ “ancrage” : “Quand on s’installe quelque part, il est fondamental de s’y ancrer pour créer un nouvel équilibre”. Pour elle, cela passe notamment par la participation à la vie locale. Une participation essentielle aux yeux de Jean-Yves Pineau : “Sinon, on est juste consommateur du cadre de vie. Or les territoires ont besoin de nouveaux habitants pour apporter une nouvelle dynamique”. ■