FÉLICIA SOLA, DIPLÔMÉE EN JUIN 2020
À 39 ans, Félicia Sola occupe actuellement le poste de consultante stratégie marketing et communication, directrice de clientèle chez J21 part of Capgemini. Cette dernière a débuté sa carrière dans une agence de communication. “Au fil des années, j’ai élargi mon champ d’action avec l'élaboration de stratégies d’entreprise, marketing et communication. Étant donné la vitesse à laquelle le monde change, il est nécessaire d’être constamment dans une démarche d’apprentissage et d’enrichissement intellectuel. Avoir recours à un Executive MBA me semblait donc la meilleure option”, explique-t-elle. Diplômée en juin 2020, Félicia Sola a eu certaines craintes de l’impact de la crise, à commencer par la peur de perdre en qualité d’enseignement. “Il a fallu s’adapter aux cours en ligne, aux travaux de groupe en distanciel. HEC Paris a su gérer la situation de crise à travers la mise en oeuvre rapide d’un plan d’enseignement en ligne, grâce notamment à la réactivité et la flexibilité de ses professeurs.” Outre cet aspect, Félicia Sola a eu la crainte de ne pas pouvoir compartimenter. Elle explique qu’il a fallu s’organiser et être plus que jamais en capacité de switcher entre le travail, l’école des enfants, les derniers cours du cursus et les réunions de travail dans le cadre du mémoire. “Il a donc fallu repositionner la place qu’occupent le travail, l’école dans nos vies, et prioriser pour éviter la surcharge, la sursollicitation… Ce rythme effréné représentait également une incertitude en tant que tel. Il a fallu
“s’habituer” à rester devant l’écran de son ordinateur toute la journée et soirée/nuit pour finir le mémoire. Cela n’était possible qu’en se remémorant les objectifs de départ d’un tel engagement et qu’avec le soutien et la collaboration de tous les membres de la famille vivant sous le même toit”, insistet-elle. Selon Félicia Sola, cet EMBA lui a permis de prendre du recul, de partager l’expérience des uns et des autres, de mieux comprendre ses forces et faiblesses en tant que leader mais aussi de gérer toutes sortes de challenges et de sortir des sentiers battus. “Aujourd’hui les entreprises n’ont plus le choix que de changer, ce qui pour moi, constitue une réelle opportunité et une bonne nouvelle : nous pouvons agir pour rendre l’économie plus pérenne et plus responsable”, conclut-elle.