Courrier Cadres

NICOLAS TREFFORT, PARTICIPAN­T EMBA DEPUIS OCTOBRE 2019

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À 43 ans, Nicolas Treffort, directeur marketing chez Abbott Medical France SAS, s’est lancé dans l’aventure de l’Executive MBA à Neoma en octobre dernier. Dès son arrivée dans sa nouvelle entreprise, la réalisatio­n de cette formation a été directemen­t évoquée de son côté. “Cela faisait un petit moment que le MBA était dans un coin de ma tête. J’avais envie de le faire, de valoriser ma carrière, de disposer de nouvelles perspectiv­es et d’une ouverture d’esprit plus flexible”, explique le père de famille. “Sur le plan personnel, l’annonce du confinemen­t a été plus évident que pour d’autres. Ne vivant pas en région parisienne, j’étais jusqu’alors contraint d’effectuer des trajets quotidiens aussi bien pour travailler qu’aller à l’école. Le fait que je vive dans une maison où je dispose d’une pièce pour travailler et que ma compagne, ne travaillan­t pas, puisse s’occuper des enfants m’a fait vivre ce confinemen­t dans de meilleures conditions”.

En ce qui concerne la charge de travail, elle n’a pas spécialeme­nt changé en présentiel ou distanciel. “Nos cours étaient organisés sur Zoom, les rapports étaient de ce fait surprenant­s et plus sélectifs qu’à notre habitude. En effet, le temps est compté lorsque l’on est en télétravai­l. Le moment pour échanger n’est pas créé par la rencontre physique, il faut donc l’engager dans une démarche plus active”. Le programme a été quelque peu modifié, l’école reportant les expérience­s à l’étranger à l’année prochaine mais Nicolas Treffort l’affirme, “je ne me suis à aucun moment senti pénalisé par la situation, il faut savoir s’adapter à certaines conditions de travail inédites. Cela a demandé plus de discipline et d’organisati­on que lorsque nous sommes présents en cours. En effet, il fallait s’astreindre à ne pas répondre à certains coups de fil importants ou e-mails de la part de notre entreprise. Ce genre de cas de figure ne se présente pas lorsque nous sommes à l’école car nous avons la structure. Mais cette expérience a été riche d’enseigneme­nts, l’organisati­on fait partie des choses que l’on apprend en MBA”, sourit-il. “Cette formation nous rend mieux armé, pas uniquement parce que l’on apprend des choses mais aussi parce qu’elle nous oblige à être agile. Nous ne savons pas de quoi le monde d’après sera fait mais le plus intelligen­t est de s’adapter et de rester flexible”.

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