“LA CULTURE DU PETIT CHEF EST PROSCRITE”
“En tant que conseillers d’un cabinet de consulting, nous avions déjà recours au télétravail. Depuis 2018, une charte permettait de le pratiquer jusqu’à deux jours par semaine. Mais avec les grèves de fin 2019, déjà, nous avions commencé à le massifier. Le passage au full remote s’est fait sans douleur, en raison de notre culture très digitale. Pendant le confinement, même si les salariés ont apprécié l’expérience, nous avions toutefois constaté que le management des équipes, le travail collaboratif et même l’état de santé de certains étaient impactés par le 100 % télétravail. Chez Velvet, nous préparons une nouvelle charte, avec tout un pan sur les pratiques managériales. L’objectif est d’instituer un management bienveillant, responsable, reposant sur la confiance. Nous avons expérimenté, jusqu’en janvier, un format totalement flex, permettant à chacun de télétravailler autant qu’il le souhaite. Mais cela suppose d’avoir des managers suffisamment mûrs, assez cadrants pour éviter les dérives, mais avec une culture authentique de la confiance et de l’empowerment. Hors de question de fliquer les salariés. La culture du petit chef est proscrite. Nous avons réfléchi à accompagner les managers dans ces nouvelles pratiques. Fin décembre, nous évaluerons ce dispositif et le maintiendrons ou non. Je monterai alors des mini-formations, en situation, pour les managers. Afin de leur permettre de partager de bonnes pratiques, d’échanger sur leurs difficultés, et de monter en compétences face au télétravail.”