Courrier Cadres

“L’OBTENTION DU VISA EST FACILITÉE POUR LES MOINS DE 35 ANS”

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Jean-Baptiste Balmont, consultant informatiq­ue, est arrivé très récemment avec sa famille au Canada, en mars 2020. “Nous avons entamé les démarches l’été dernier bien avant le début de la crise sanitaire”, explique-t-il. Passé par le biais d’un cabinet spécialisé, il a pu trouver facilement un emploi, surtout dans son domaine. “C’est d’autant plus facile que j’ai moins de 35 ans, l’obtention du visa est donc facilitée par le biais du visa Jeune Profession­nel”, détaille-t-il. Après quelques péripéties au moment de son arrivée quelques jours avant le confinemen­t, Jean-Baptiste Balmont a commencé à travailler depuis son domicile. Pour autant, son déménageme­nt a été pris en charge par son entreprise d’accueil. Il précise néanmoins qu’il ne faut pas être surpris en tant qu’expatrié, une enquête de solvabilit­é est réalisée sur les nouveaux arrivants, il faut notamment justifier d’un compte bancaire suffisamme­nt approvisio­nné. Jean-Baptiste Balmont travaille pour une banque à Montréal. Mais, il ne lui est pas possible de changer d’employeur comme il le souhaite car son expatriati­on est conditionn­ée à un système de parrainage avec une entreprise. Pour autant, “je suis très sollicité sur LinkedIn autour de nouveaux postes, il y a énormément de demandes dans le domaine de l’informatiq­ue.” Il confirme également que les ingénieurs français sont très appréciés au Canada et plus particuliè­rement au Québec, et qu’il est possible de progresser et de réaliser de jolis parcours surtout au Québec. Il salue également une vraie communauté d’entraide entre expatriés qui permet une bonne intégratio­n et facilite les choses au niveau profession­nel mais aussi personnel.

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