LÉA URIEN, DIPLÔMÉE DU MBA D’HEC PARIS EN 2021 “IL FAUT SE BATTRE POUR DÉCROCHER UN EMPLOI”
Avocate diplômée du barreau de Paris, Léa Urien a choisi d’intégrer le MBA d’HEC en septembre 2019. Son souhait : quitter sa robe d’avocate sans pour autant intégrer le département juridique d’une entreprise. "Je voulais changer de carrière sans savoir exactement quoi faire. J’avais pensé au consulting mais ce n’était pas très clair", explique-t-elle. Cette indécision explique en partie le choix du MBA d’HEC, qui dure un 16 mois et lui a donc laissé le temps de réfléchir longuement à la suite à donner à sa vie professionnelle. De plus, installée à Londres depuis 2013, Léa Urien souhaitait revenir à Paris. Sa scolarité fut un peu bousculée par la pandémie mais lui a quand même permis de s’ouvrir à de nouvelles matières comme la finance, la comptabilité ou encore le management opérationnel. "Pour moi qui venais d’un milieu très spécialisé, très juridique, je me suis ouverte à une approche plus business que je n’avais pas avant. Cela insuffle un état d’esprit d’entrepreneur, on ose expérimenter davantage de choses", appréciet-elle. Surtout, Léa Urien a trouvé sa voie, dans les ressources humaines, et travaille aujourd’hui en stratégie RH pour un groupe pharmaceutique. "Le MBA est un outil fantastique pour changer de carrière ou de zone géographique", reconnaîtelle. Avant de mettre en garde : "Les étudiants en MBA sont nombreux, présentent tous des profils compétitifs et veulent tous la même chose : avant d’entreprendre un MBA, il est peut-être judicieux d’étudier le marché afin de comprendre ce que recherchent les entreprises". Pour elle, l’erreur serait de croire que le plus dur est fait une fois le MBA intégré. “Même en ayant intégré un MBA hyper-sélectif, il faut se battre contre ses pairs pour décrocher un emploi. Surtout si l’on veut travailler en France où les MBA sont moins reconnus et où on se retrouve en concurrence directe avec les diplômés de grandes écoles”, insiste-t-elle.