Courrier Cadres

"LA FRANCHISE ÉVITE DE TOMBER DANS LES PIÈGES DE DÉBUTANT"

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Après une école de commerce, Julien Colautti s’est orienté sur des postes commerciau­x. Il a été salarié pendant une quinzaine d’années. "J’ai suivi le cursus classique", expliquet-il. Au moment où il a souhaité évoluer vers des postes de management, il était alors salarié dans une multinatio­nale qui a lancé un plan social. "Dans le cadre de ce plan, nous pouvions bénéficier d’un accompagne­ment à la création d’entreprise,

relate-t-il. Cela a été comme une sorte de déclic. J’ai rapidement commencé à chercher quelle typologie d’entreprise je souhaitais ouvrir."

L’envie d'évoluer dans le BtoC a toujours intéressé Julien Colautti. S’appuyant sur ses origines italiennes et sur sa famille qui travaille dans le domaine de la restaurati­on, il s’intéresse dans un premier temps au secteur de la glace. "Je me suis rapidement rendu compte que c’était un produit trop saisonnier, surtout à Paris, souligne-t-il. Mais je voulais aller au bout de mon projet et me lancer dans la restaurati­on." N’étant pas du métier, deux possibilit­és s’offraient à lui. Soit s’associer à une personne qui avait de l’expérience dans le secteur, soit se rapprocher d’un franchiseu­r "qui m’aurait apporté le savoir-faire." Il choisit rapidement cette deuxième option. Il étudie alors le domaine de la restaurati­on afin de savoir quels étaient les secteurs les plus en croissance. Le burger et la pizza sont très vite ressortis. "Je souhaitais véritablem­ent faire quelque chose de qualitatif et d’original. C’est donc le franchiseu­r King Marcel qui m’a convaincu."

Il s’appuie aujourd’hui sur son passé de cadre en entreprise pour manager et vendre à sa manière. "La restaurati­on est un milieu difficile dans lequel je manage de manière plus soft, remarquet-il. C’est du moins ce que me disent mes employés qui ont, eux, l’expérience du métier et les bons réflexes." Au niveau des ventes, selon Julien Colautti, son passé de cadre se ressent sur les chiffres avec des paniers moyens plus importants de même que le taux de fidélisati­on. Désormais franchisé depuis deux ans, Julien Colautti ne s’est pourtant pas lancé à la meilleure période, mais ne regrette pas ses choix et porte un regard satisfait sur son expérience.

Avant de se lancer il conseille néanmoins de bien tester le métier dans lequel on s’engage, de multiplier les stages et aussi de s’appuyer sur l’expérience du franchiseu­r. "En s’entourant d’un vrai profession­nel, on évite de tomber dans les pièges de débutant". ■

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