"J’AI FAIT MON CHOIX EN RAISON DE LA PERSONNE QUE J’AI RENCONTRÉE"
Lorsqu’elle rejoint Carrément Fleurs, Sophie Radigois n’était pas novice en franchise. "J’ai ouvert une première boutique en février 2016 après avoir passé 25 ans chez Mc Do", explique-t-elle d’emblée. Après des débuts en tant que manager dans les restaurants d’un franchisé, elle évolue très rapidement jusqu’au poste de superviseur. Ensuite, elle intègre le siège de Mc Do en France, puis le département formation et opération nationale. "J’ai mené quasiment toute ma carrière professionnelle dans la même franchise", résume-t-elle. Responsable de région, Sophie Radigois aura jusqu’à une vingtaine de restaurants à gérer en travaillant directement avec les franchisés. "J’ai pu prendre la mesure des contraintes et des avantages de la franchise et à 45 ans j’ai décidé de franchir le pas, explique-t-elle. C’est un domaine d’activité que je connaissais et pour lequel j’étais assez tranquille notamment sur la centrale d’achat et du point de vue marketing." Comme la plupart des cadres interrogés pour cet article, Sophie Radigois a sauté le pas à la suite d’une rencontre au Salon de la Franchise. "Je me suis formée 3 mois au siège, j’ai ouvert une première boutique en 2016 et une autre en 2018." Au quotidien, elle s’inspire de l’ensemble de son parcours professionnel notamment au niveau RH, des achats, ou encore de la gestion d’une équipe de 30 à 40 personnes. "Disons qu’aujourd’hui, gérer 6 salariés par boutique, ça reste assez facile", confesse-t-elle. Élément étonnant, à la base, Sophie Radigois n’était pas particulièrement attirée par le secteur de la fleur, mais elle trouvait le produit agréable à travailler. "Ce n’est pas un univers compliqué, les clients viennent avec des demandes spécifiques et nous essayons de répondre à leurs demandes quelles que soient leurs attentes. Je me suis lancée dans le domaine de la fleur, mais ça aurait pu être autre chose, confie-t-elle. J’ai fait mon choix en fonction de la personne que j’ai rencontrée avant de me lancer. J’ai tout de suite bien accroché avec M. Pain, le fondateur du réseau."
Confrontée à la crise, Sophie Radigois estime ne jamais rattraper le manque à gagner pendant le premier confinement malgré une mise en place rapide du click and collect. Elle se félicite néanmoins de l’aide du chômage partiel qui lui a permis, avec des roulements, de sauvegarder tous ses emplois. ■