BYE BYE L’EXPAT’
L’âge d’or de l’expatriation semble révolu, d’après Courrier International qui remarque que les nombreux avantages et les rémunérations élevées qui y étaient associés n’ont plus cours. La pandémie a accéléré un déclin amorcé lors de récessions passées : dès 1997 avec la crise en Asie, puis en 2008. Aujourd’hui, limiter les mutations à l’étranger pour des raisons sanitaires mais aussi pour faire des économies est devenu fréquent dans les entreprises qui réservent plutôt ce privilège à des fonctions haut placées dans la hiérarchie. Et le magazine de reprendre l’analyse du cabinet de conseil en ressources humaines Mercer, pour qui “on est passé de contrats à long terme (généralement de trois à cinq ans) à des contrats plus courts, en raison de la banalisation du télétravail et de
l’augmentation du nombre de nomades numériques.”