FORT DE CAFÉ !
Howard Schultz, le patron de la célèbre chaîne de coffee shops Starbucks, n’en finit pas de boire la tasse. Il est confronté à l’augmentation du prix des matières premières, à la fermeture de ses cafés en Russie, au confinement en Chine. Mais ce n’est pas tout. L’homme d’affaires, “qui navigue si bien entre le paternalisme social et l’antisyndicalisme primaire”, comme le dépeint Le Monde, doit aussi avaler des couleuvres. Car ses actionnaires lui demandent “d’accepter les syndicats pour mieux conserver ses employés dans la perspective de long terme qu’il revendique.” Un moyen comme un autre de lutter contre la pénurie de personnel mais surtout “un nouveau rapport de force” note le quotidien français, pour le sexagénaire américain qui “considère que la réussite de son entreprise, démarrée avec un bistro de quartier, n’aurait pas été possible avec des syndicats rigides et revendicatifs.”