BIG BOSS IS WATCHING YOU
La confiance ne règne pas entre certains employeurs et leurs salariés en télétravail, les premiers cherchant à vérifier la productivité ou la loyauté des seconds, par crainte qu’ils ne travaillent pour d’autres. Si bien que, selon le quotidien belge Le Soir, des détectives privés ont été sollicités. Mais ils ont opposé leur déontologie à l’absence de scrupules de ces patrons espions. “Ils nous disent qu’on n’a qu’à engager un hacker pour entrer dans l’ordinateur de l’employé. Evidemment que c’est interdit. Même si on le faisait, cette preuve serait irrecevable, illégale. Et si on surveille l’employé pour constater qu’il va à la salle de sport ou en vacances, ça n’est pas un motif de licenciement. On doit pouvoir prouver qu’il preste pour un autre employeur dans le même secteur d’activité.” A bon entendeur !