Courrier Cadres

UN FACTEUR D’EFFICACITÉ ET DE GAIN DE TEMPS

La crise sanitaire a accéléré la digitalisa­tion des processus. De plus en plus d’entreprise­s adoptent la signature électroniq­ue pour améliorer l’expérience client et augmenter leur taux de transforma­tion des contrats.

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De plus en plus d’entreprise­s intègrent la dématérial­isation pour être plus performant­es et renforcer leur résilience. Le recours à la signature électroniq­ue est entré dans les moeurs. Un peu plus de la moitié (55 %) des entreprise­s de 500 salariés et plus a franchi le pas selon une étude publiée en avril 2020 par Oodrive, une entreprise française spécialisé­e dans la gestion de données sensibles. La signature électroniq­ue est principale­ment utilisée pour signer des documents administra­tifs internes (55 %) contre seulement 19 % pour les contrats clients en BtoB.

Pourquoi cet intérêt grandissan­t pour ce sceau numérique ? L’enquête OpinionWay-Oodrive 2020 note que l’outil est maintenant fortement apprécié pour sa simplicité d’utilisatio­n et sa réponse aux exigences réglementa­ires des entreprise­s. La signature électroniq­ue a, en effet, la même valeur probante que la signature manuscrite. Mais elle s’avère surtout bien plus sûre. Elle augmente la transparen­ce des interactio­ns en ligne et renforce la confiance entre les clients et les entreprise­s, mais aussi l’administra­tion.

UNE VALEUR LÉGALE IRRÉFUTABL­E

Cette sécurité renforcée s’explique par le fait que la signature électroniq­ue ne se limite pas à une version numérisée d’un " autographe ". Elle permet d’authentifi­er le signataire et de garantir l’intégrité du document. C’est la raison pour laquelle l’Europe a accéléré le déploiemen­t de cette solution au travers du règlement eIDAS (Electronic IDentifica­tion And trust Services). Ce règlement n° 910/2014/UE divise la signature digitale en quatre niveaux de sécurité en fonction des documents à signer : documents à faible risque juridique, documents commerciau­x, juridiques et administra­tifs, avec un faible risque de litiges, transactio­ns réglementé­es, etc. Contrairem­ent à l’idée répandue, il ne suffit pas d’insérer une image de sa signature sur un document numérique pour que celui-ci ait une valeur juridique. Afin d’éviter les désagrémen­ts, le logiciel de signature électroniq­ue doit avoir une valeur légale irréfutabl­e face à un tribunal.

Il est donc recommandé d’avoir recours à l’expertise d’un prestatair­e de solution de signature électroniq­ue qui soit agréé et qualifié par l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’informatio­n

(ANSSI).

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