Commentaire

L’évangile de ce dimanche est une invitation à aller se promener dans les vignes. « Je suis la vraie vigne, dit Jésus, celui qui traverse l’histoire ». Il suffit de regarder les vieux ceps dans une vigne déjà ancienne pour le comprendre. « et mon Père est le vigneron ». Et l’on constate son passage dans la vigne au printemps : rien ne subsiste de la végétation abondante qui a donné la récolte précédente.

D’une part, c’est seulement rattaché à la vigne (le Christ) que le sarment (le croyant) peut recevoir la vie qui lui permet de prospérer. Et d’autre part le vigneron quand il taille ne conserve que le sarment qui portera du fruit ; le fait d’être rattaché au Christ met le croyant en situation de responsabilité et l’appelle à une fidélité vécue, celle de porter du fruit..

Le programme de tout sarment et de tout croyant consiste à « demeurer dans le Christ » : une expression qui unit de façon indissociable le don reçu et l’obéissance requise. Le sarment, le croyant reçoit la sève, la vie du Christ pour porter du fruit, les raisins de la vendange, le vin de la joie et de la fête.

La fécondité du sarment, du croyant fait la gloire du vigneron. Au soir de sa vie – nous sommes dans le discours d’adieu de Jésus – Jésus retourne à la première page de la bible quand Dieu créateur demande à l’homme et à la femme « soyez féconds ». Et cette fécondité du croyant à beaucoup a voir avec la prière : « demandez tout ce que vous voudrez et cela se réalisera ».

Belle balade dans les vignes. Belle semaine à vous… nous serons les sarments taillés, où prend vigueur la vie ressuscitée, glorifiant le maitre de la vigne en portant du fruit.