Amputé après un accident du travail, Maxime se bat pour retrouver sa vie d’avant
À 23 ans seulement, Maxime Pannequin a été amputé d’une partie de la main gauche après un accident du travail à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).
La vie de Maxime Pannequin a basculé le 26 septembre dernier à Vendin-le-Vieil. Alors qu’il était en poste à l’usine de métallerie SMCI, le jeune homme de 23 ans a été victime d’un terrible accident du travail.
Une prothèse américaine très onéreuse
« Un de mes gants a été en contact avec la machine et ma main a été emportée. Tout était arraché, les médecins de SOS Mains n’ont rien pu faire. Ma main gauche a été amputée au niveau de la première phalange », souffle-t-il.
En arrêt de travail depuis des mois, le Vendinois se bat pour retrouver sa vie d’avant. Un objectif qu’il pourrait atteindre grâce à une prothèse américaine appelée Naked. Celle-ci lui permettrait de récupérer l’usage quasi total de sa main, de reprendre son activité professionnelle et de ré-adopter les gestes du quotidien. « C’est une prothèse mécanique en titane qui fonctionne avec l’articulation de la première phalange. Elle est immunisée à la poussière et à l’eau, je pourrais donc retrouver mon poste. J’aime mon métier et j’ai envie de retravailler », souligne Maxime. Malheureusement, elle coûte extrêmement cher, 60 000€, et n’est pas remboursée par la Sécurité sociale. Une autre prothèse l’est mais n’est pas adaptée aux besoins du jeune ouvrier. « On ne comprend pas pourquoi ils remboursent une prothèse et pas l’autre. Il y a un véritable sentiment d’injustice », confient Laurent et Corinne, les parents de Maxime.
Un procès a été engagé contre le patron du Vendinois. « Ce n’est pas contre lui, c’est pour le déclenchement de l’assurance. On pourrait peut-être avoir les fonds pour acheter la prothèse », ajoute le père. Mais un procès prend du temps, environ 4 à 5 ans.
À 23 ans, Maxime n’a donc plus de travail et apprend à vivre avec une main amputée au jour le jour. « Les dommages psychologiques sont énormes. Mon fils a longtemps broyé du noir. Même nous, ses parents, avons pris un sacré coup au moral » ajoutent ses parents.
Une cagnotte
Face à cette montagne financière qui semble hors d’atteinte, la famille Pannequin a décidé de créer une association appelée Prothèse For Max. Une cagnotte en ligne a également été lancée, elle culmine actuellement à 2104€. « On crie au secours. On espère que la situation va se débloquer car, aujourd’hui, on est dans l’impasse. »
■ Pour faire un don à Maxime, cliquez sur le lien de la cagnotte : app.lacagnottedesproches.fr/cagnotte/uneprothese-pour-maxime