ESCAPADE GOURMANDE Vivifiante Côte de Nacre
SITUÉE DANS LE CALVADOS, CETTE PARTIE DE LA CÔTE NORMANDE, SANS DOUTE MOINS MONDAINE QUE SES VOISINES, OFFRE DE BELLES PLAGES DE SABLE SUR SON LITTORAL ET BEAUCOUP D’AUTHENTICITÉ À L’INTÉRIEUR DE SES TERRES. À DÉCOUVRIR AVEC LES JOURS QUI RALLONGENT.
Restée à l’écart des modes, la région a pourtant toujours été prisée par les artistes. D’abord par les aquarellistes anglais, puis par des paysagistes. Sur la côte, les stations balnéaires comme Ouistreham ou Saint-Aubin-sur-Mer et les ports de plaisance alternent avec les longues plages de sable. À moins de quinze minutes, Caen, capitale de la BasseNormandie et ville d’élection de Guillaume le Conquérant, est assez concentrée pour qu’on puisse en faire le tour à pied et assez grande pour rester riche et animée.
Histoire et douceur de vivre
Rappel historique, dans son centre, l’abbaye aux Hommes fondée par le duc de Normandie est aujourd’hui le siège de l’hôtel de ville, lorsque l’abbaye aux Dames, fondée par son épouse Mathilde de Flandre, surplombe la ville. La campagne et ses bonnes adresses ne sont pas loin. Le week-end, les citadins retrouvent leurs maisons de campagne alentour et pour les satisfaire les adresses gourmandes ne manquent pas.
Mais quoi de mieux, le dimanche, que flâner et remplir son panier de victuailles sur le marché ? On se bouscule en plein coeur de Caen, sur la place Saint-Pierre. Beaucoup de petits producteurs rendent ces courses vraiment intéressantes. La cité est aussi étudiante et tous les jeunes y apportent leur énergie. Il faut ensuite se diriger dans le quartier du Vaugueux. Le lieu regorge de terrasses et de restaurants pour tous les goûts et toutes les bourses. À déambuler dans la petite métropole et ses environs, on peine à se souvenir des plages du Débarquement et du lourd tribut payé durant la Seconde Guerre mondiale. Désormais la douceur de vivre, les embruns, les vieilles pierres et un terroir généreux ont pris possession des lieux.