De l'art, dare-dare !
L'automne dernier, un samedi par mois, des visites gratuites, « 15 min chrono au musée ! », ont été proposées aux lecteurs de la Bpi. De 18 à 19 heures, tous les quarts d'heure, un conférencier ou une conférencière donnait rendez-vous devant une oeuvre d
Nicolas, informaticien
Avoir une analyse approfondie par un guide, c'est une grande chance. Pour Kandinsky, je reste sur mon propre ressenti de l'oeuvre. On a chacun une vision, une vérité. C'était une super occasion de faire ça en groupe, de voir les gens réagir. D'habitude, je visite en solo, en autodidacte, c'était sympa de pouvoir discuter. Là, je ne vais pas retourner à la Bpi, ça clôture ma journée de travail.
Térésa, étudiante en comptabilité
Je pensais écouter une seule conférence et, finalement, j'ai écouté les quatre. 15 minutes pour un tableau, c'est très bien. C'est vraiment une bonne idée. On devrait faire ça beaucoup plus souvent. On est là depuis 11 heures, on a juste la pause déjeuner pour un peu respirer. Je recommencerais volontiers.
Hortense, étudiante en histoire de l’art
Ma mère m'amenait déjà au musée quand j'étais petite et j'y reviens maintenant par moi-même. J'ai trouvé la présentation très générale et assez classique avec parfois des interprétations plus personnelles, pour Kandinsky notamment. L'oeuvre que je préfère ? Celle de Braque, je la connais depuis toute petite, ma mère m'avait offert un livre, L’abécédaire des peintres. À B, il y avait Braque avec Femme à la guitare. Celle que j'ai réellement découverte et qui m'a beaucoup touchée, c'est La Mariée de Niki de Saint Phalle. C'était super, ça fait du bien de finir sa journée avec de l'art.
Sophie, étudiante en histoire de l’art, venue avec un ami
C'est une initiation qui est hyper interactive. Cela peut être un peu déstabilisant de demander de réagir sur les oeuvres, mais en même temps les gens aiment bien. On n'a pas suivi tout le parcours parce qu'il faut qu'on retourne travailler. 15 minutes, c'est vraiment bien.
Anaïs, étudiante en histoire de l’art
J'ai travaillé sur Braque et Matisse. Les voir en vrai, c'est vraiment différent, et j'avais envie d'écouter les explications. Cette initiative permet de faire venir un public qui n'est pas forcément là pour aller au musée mais pour travailler, et qui se dit : « tiens, cela peut être intéressant ». Ça peut toucher les jeunes, nombreux à la Bpi, et je pense que c'est super intéressant pour le musée. Ce format de 15 minutes est très court, mais il y a le temps de dire plein de choses, de capter le public.
« Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient au genre humain [...]. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique. » Internet va-t-il donner raison à Victor Hugo ? Les dispositions juridiques du droit d’auteur vont dans le sens d’une protection toujours plus grande des ayants droit, mais celle-ci n’est plus tenable quand les échanges intellectuels passent de moins en moins par le support matériel.
Cycle # Controverses Internet va-t-il tuer le droit d’auteur ? Rencontre animée par Ziad Maalouf, journaliste, producteur de l’atelier des médias sur RFI avec Thierry Crouzet, spécialiste des nouvelles technologies