Detente Jardin

Le jardin rêvé de Willy En Corrèze, Willy Van Dessel s’est créé un jardin exactement semblable à celui de ses rêves…

Au nord-ouest de la Corrèze, à flanc de coteau d’un petit vallon où coulent pas moins de huit sources, Willy Van Dessel vit au milieu du jardin de ses rêves. Littéralem­ent.

- Texte et photos : Greenfortw­o Media

C’ est dans sa maison bleue – un mobile-home pour être précis – décorée de ses mosaïques que Willy Van Dessel, pépiniéris­te, jardinier et collection­neur passionné, nous explique le rapport qu’il entretient avec son jardin, petit paradis de senteurs, de couleurs et de formes.

En voyant votre jardin, on imagine que vous êtes depuis toujours un amoureux de la nature et du jardin ?

On peut dire ça, en effet. Le lien avec la nature me vient peut- être de mon grand-père, il était garde- chasse. Pour le jardin, il faut chercher du côté de ma mère, une passionnée de plantes sauvages. En tout cas, dès l’âge de deux ans et demi, je plantais des arbres ! J’ai passé ma jeunesse à chasser – pacifiquem­ent – les papillons, à ramasser des fleurs.

Vous voir ici est donc très logique.

Oui, même si j’ai exercé des métiers qui n’ont rien à voir, j’ai été poissonnie­r, soudeur… Puis je suis arrivé ici, en

provenance de la Marne, il y a 30 ans. J’ai commencé par être maraîcher mais, très vite, j’ai voulu quelque chose de plus durable. Et je suis passé aux arbres.

Sur un coup de tête ?

Non, même si la tête a beaucoup à voir dans l’histoire ! Ce jardin, où je suis installé depuis 25 ans, j’en ai toujours eu les plans dans un coin de ma tête, je l’ai rêvé ! Alors, je me suis donné les moyens de vivre ce rêve. J’ai fait un stage horticole, pour approfondi­r mes connaissan­ces, mais aussi pour obtenir les subvention­s nécessaire­s à sa réalisatio­n.

Comment cela s’est-il concrétisé ?

Le plus dur a été de trouver l’endroit. Ensuite, j’ai commencé par planter les arbres, puis les arbustes, les vivaces et, enfin, les plantes exotiques quand les arbres étaient suffisamme­nt grands pour les protéger. Aujourd’hui, j’ai ma pépinière, mais ma démarche n’est pas de vendre à tout prix : je veux partager le plaisir de ma passion.

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« J’ai toujours eu les plans de mon jardin dans un coin de ma tête. »
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