Comment les tailler vite et sans les abîmer
Besoin de réduire un buisson, un arbuste ou un rosier qui dépassent leurs limites ? Vous y parviendrez facilement sans compromettre les floraisons futures, voire en les boostant, si vous suivez tous nos conseils.
Dans la nature, personne ne taille les buissons, hormis les herbivores, le gel ou le feu. Mais au jardin, c’est une opération essentielle, car nombre d’arbustes dépassent vite le volume qu’on peut leur accorder et fleurissent de moins en moins en vieillissant. On taille donc :
• pour diminuer les dimensions d’un buisson ;
• pour améliorer la floraison ;
• pour garder du bois « jeune » et, donc, performant en termes de floraison.
Pas trop sévère
Mais souvent, on attend trop avant d’intervenir et la taille doit être radicale, ce qui déséquilibre les buissons. Certains arrêtent de fleurir deux ans après cette taille sévère. D’autres repoussent encore plus vigoureux et deviennent vite plus encombrants qu’ils ne l’étaient avant. Mais parfois, ils s’en remettent mal. Obliger un arbuste à produire souvent de nombreuses jeunes pousses le contraint à puiser dans ses réserves, ce qui, à terme, l’affaiblit et le rend plus sensible aux maladies. Ainsi, nombre de rosiers à massif réputés « résistants aux maladies » deviennent de plus en plus contaminés par l’oïdium ( le « blanc ») ou les taches noires.
Trois d’un coup
Nous vous proposons de réaliser en même temps les trois opérations décrites ci- dessous, sans compromettre la santé des arbustes. Il faut juste savoir quel type d’arbuste on taille, et comment une branche réagit selon le niveau auquel on la coupe… Mais rassurez-vous, c’est bien plus facile qu’il n’y paraît !