Agaric, girolle… Les 4 plus sûrs
Très communs, ces champignons ont l’avantage de se reconnaître facilement et sans risque de confusion, si on les observe bien et qu’on reste vigilant.
Girolle Cantharellus cibarius
La reconnaître : teint jaune safran, chapeau dont le revers est composé de plis et non pas de simples lamelles, qui seraient faciles à décoller. Taille variable, souvent en petits groupes lâches.
Quand et où ? Dans les bois de charmes, jusqu’à la fin octobre.
À savoir : elle peut se confondre avec des champignons toxiques comme le clytocybe trompeur, à vraies lamelles sous le chapeau.
Coulemelle Macrolepiota procera
La reconnaître : grand champignon d’au moins 10 cm de large pour autant de haut, à chapeau moucheté, portant des lames blanches, le tout sur un grand pied coriace. La chair n’est jamais orangée.
Quand et où ? Dans les prés, de septembre à fin octobre.
À savoir : rejetez les petites lépiotes blanches ou orangées, qui sont toxiques et font toujours moins de 10 cm de diamètre.
Rosé des prés Agaricus campestris
Le reconnaître : allure de « champignon de Paris », à chapeau arrondi portant des lamelles roses en dessous.
Le pied n’est pas logé dans une membrane en forme de coupe. Quand et où ? Dans les prés et pelouses, au printemps et en début d’automne (c’est l’un des plus précoces).
À savoir : quand les lamelles sont noires, il est moins bon.
Pied de mouton Hydnum repandum Le reconnaître : impossible de ne pas le reconnaître avec son chapeau à aiguillons retombants, le tout de couleur crème à jaune, jamais blanc ou brun.
Quand et où ? Sur les sols acides ou peu calcaires, plutôt sous les conifères, jusqu’à la fin du mois de novembre.
À savoir : il demande une cuisson douce, mais pas trop courte. Il ne doit pas être consommé cru et il faut bien le rincer après récolte.