Installez des camélias
Les variétés les plus précoces fleurissent avant la Toussaint et les plus tardives renoncent en mai : la saison fraîche, c’est vraiment leur truc. Profitez-en pour les planter.
Du frais avant tout
S’ils ont une exigence particulière, c’est d’avoir une terre qui doit rester moite même au plus chaud de l’été à 50 cm de profondeur, sans quoi ils se déplument et périclitent. Il leur faut une situation ombragée une partie de la journée.
Le sol ne doit pas être calcaire mais les camélias sont plus tolérants qu’on ne le dit. Ceux d’automne supportent mieux le calcaire que ceux de printemps : ils acceptent un pH de 7.
Plantez, enrichissez
À la mise en place et quelle que soit la variété, préparez un trou, décompacté en profondeur. Ne défaites pas la motte. Amendez la terre avec une bonne quantité de compost mûr ou mieux, du terreau de feuilles. Arrosez copieusement la plante et apportez un paillis de feuilles mortes au pied.
Feuillage avertisseur
Les camélias vous signaleront vite un problème par la décoloration de leur feuillage. Trop de soleil produit des taches aux contours nets, comme une insolation. Trop de calcaire décolore les vieilles feuilles, de façon uniforme. Les virus (inguérissables) forment une mosaïque, comme ici.
Pour les opiniâtres
La multiplication des camélias s’effectue par semis (le coloris n’est pas fidèle), par marcottage (pour les grands sujets) ou par bouturage (ci-desus) : enterrez aux trois quarts dans du sable une extrémité de 10 cm et dont vous aurez retaillé les feuilles. Patientez un à deux ans, à l’ombre et au frais !