Découverte
12 nouveaux arbustes qui valent le coup
Ils sont apparus il y a quelques années dans les jardineries. Comment utiliser au mieux ces plantes aux multiples atouts ?
Ça n’échappe désormais à personne : le climat change, et nos étés plus chauds et plus secs sont depuis plusieurs années suivis d’hiver doux et humides. Il n’en faut pas plus pour se laisser tenter par de nouveaux arbustes venus pour beaucoup de régions aux climats plus tempérés, proches de ceux que nous connaissons désormais.
En Normandie, dans certains jardins, on remplace les vieux skimmias par des pittosporums australiens, et les chênes verts sont en passe de devenir les arbres les plus plantés sur une large zone littorale qui monte jusqu’au Touquet! Pépinières et jardineries s’adaptent vite et proposent désormais de nombreux arbustes qui ne figurent pas dans les guides ou les livres parus il y a plus de 5 ans (ou seulement à la rubrique des espèces gélives).
Des idées fausses sur la rusticité
Les essais menés un peu partout permettent de déterminer des rusticités souvent plus élevées que ce que l’on pensait. Si ces arbustes bénéficient d’un ou deux hivers doux pour installer leurs racines en profondeur et pour s’épaissir, alors, ils auront plus de chance de survivre à un hiver plus rigoureux. Par ailleurs, ils sont faciles à bouturer et sont déjà produits en grandes séries, ce qui abaisse leur prix et les place au niveau de nombreuses plantes saisonnières fleuries. On peut donc les tenter sans trop d’inquiétude… et considérer chaque hiver comme un nouveau test.