À la recherche des «macro-restes»
Attention de ne pas confondre le cerf-volant (Lucanus cervus) avec une autre espèce de coléoptère, la petite biche (Dorcus parallelipipedus), dont le mâle comme la femelle ressemblent à s’y méprendre au lucane femelle. Elle est plus petite (moins de 35 mm) et ses élytres sont noirs, mats et légèrement granuleux, alors que ceux des lucanes sont marron ou noirs, mais toujours brillants et lisses. « Un autre critère, souvent visible sur les photos, c’est la présence, sur le côté externe des pattes postérieures, d’une seule épine au milieu, contre deux ou trois épines chez le lucane », précise Bruno Mériguet, en charge du programme lucane cerf-volant à l’OPIE. À défaut de l’observer vivant, il n’est pas rare de trouver en forêt des « macro-restes » de lucanes sur le sol, mandibules ou élytres notamment, abandonnés par ses prédateurs (geais, pies, rapaces…). Un trophée qui enchantera les enfants !