Detente Jardin

Objectif… zéro gaspi

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7 façons de recycler le marc de café Il est temps de s’intéresser à ce sous-produit plein de ressources.

Nous consommons en moyenne 5,800 kg de café chaque année en France et les marcs génèrent près de 400000 tonnes de déchets, souvent incinérés, ce qui dégage une grande quantité de dioxyde de carbone et de méthane. Il est grand temps de recycler ce sous-produit plein de ressources.

Recycler son marc de café, c’est faire un pas de plus vers le zéro-déchets. Filtre, capsule, piston, tout type de marc de café peut avoir une seconde vie. Préférez évidemment le café bio. Dans la cuisine, prévoyez un récipient pour mettre le marc de café récupéré de votre cafetière ou de vos dosettes.

Les utilisatio­ns fantaisist­es… et les autres

Certaines utilisatio­ns, copiées-collées des dizaines de fois, nous ont paru sans fondement. C’est ainsi que vous ne débouchere­z pas vos canalisati­ons avec du marc de café. Idem : vous ne chasserez pas les fourmis, les mouches et moustiques avec du marc de café. Mais les autres utilisatio­ns, celles que nous vous proposons ici, fonctionne­nt bien.

Le marc de café contient de la lignocellu­lose qui permet la pousse des champignon­s et spécialeme­nt des pleurotes. Il existe différente­s techniques, l’une des plus fréquentes consiste à mélanger le mycélium avec du carton, du bois effilochés et du marc de café, et à tasser ce support dans de longs sacs en plastique. Pendus verticalem­ent dans l’obscurité, les sacs de substrat doivent « incuber » pendant deux semaines, dans le noir et dans une ambiance humide. Tapi dans l’obscurité, le mycélium de champignon va se développer, comme il le ferait sous les racines d’un arbre. Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs seront transférés à la lumière et incisés, pour laisser sortir les pleurotes. Ce substrat ne convient pas à tous les champignon­s : les shiitakés préfèrent la sciure de bois dur et les champignon­s de Paris, le fumier âgé. On peut pousser le recyclage plus loin. Une fois les champignon­s récoltés, le substrat est récupéré puis effrité au fond de grands bacs sur 3 à 4 centimètre­s d’épaisseur.

Il accueille les racines de chicorée car il est riche en azote et capable de retenir l’eau, et on peut alors produire des endives.

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Texte : Catherine Delvaux
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