Le gui, pas si grave sur les fruitiers
Sa mauvaise réputation est finalement assez exagérée.
Avec son comportement de plante semi-parasite, le gui vole effectivement de la sève à l’arbre, mais de la sève brute. Tout se passe comme si le gui sapait le travail d’une petite racine de l’arbre. En échange, il peut rendre à l’arbre des éléments nutritifs en cas de stress de ce dernier : le gui « cotise » comme n’importe quelle autre branche. Si les pommiers se couvrent de gui, c’est parce qu’ils s’affaiblissent par d’autres causes, pas l’inverse. Le couper à ras ne fait qu’encourager sa repousse. Cueillez-en un peu pour la déco, mais oubliez le reste.