HISTOIRE DU JARDIN DE CEYRESTE
Le propriétaire a mis une condition non-négociable à la création de son jardin : il voulait des gros arbres ! Or, nous sommes à Ceyreste, commune des Bouches-du-Rhône, à côté de La Ciotat, dans un environnement escarpé de pinède dense, sans accès ou presque. Au début, il a fallu couper des arbres, sans toucher aux restanques qui allaient structurer le lieu. Une semaine de travail non-stop. Sauf que le terrassier passé juste après a tout défoncé ! D’un problème, Toukipic a fait une solution : la création de chemins d’accès a dessiné le jardin et a permis la plantation de certains sujets comme le palmier arecastrum. Puis, une fois la maison implantée, il a fallu repartir du haut pour recréer des restanques ainsi que des escaliers les reliant les unes aux autres – des escaliers permettent aujourd’hui de serpenter dans le jardin et de passer d’une scène à une autre. La végétalisation s’est faite ensuite, en prenant en compte les envies du client, notamment en matière d’occultation et d’ouverture – la mer n’est pas si loin, ce serait dommage de s’en priver ! Pour les essences, Toukipic a eu carte blanche et a mélangé végétaux de la flore australienne et sud-américaine avec une touche tropicale.
1. En bordure du chemin, l’idée était d’habiller le mur situé tout en bas du jardin. Comme l’omniprésence de la roche empêchait toute plantation, nous avons créé cette jardinière légèrement surélevée. Cela permet de mettre en valeur des sujets comme Pachycereus pringlei (1) ou Carnegiea gigantea (2) qui, au Mexique, son pays d’origine, est une variété protégée.
2. En remontant la colline vers le studio ajouté après la maison, le défi était double : il fallait cacher le bloc de béton et créer des micro-enrochements pour pouvoir végétaliser la pente, notamment avec un phormium (1), de l’helichrysum rampant (2), un Strelitzia augusta (3), du romarin (4) et un pittosporum en boule (5).