Pour ou contre
Les ruches font désormais partie du décor urbain, qui offre une bonne protection aux abeilles domestiques menacées. Mais la crainte de voir disparaître ces maillons irremplaçables de notre biodiversité ne conduit-elle pas à un accueil passionné, parfois j
Les abeilles en ville.
En Europe, la population des abeilles a chuté de 30 à 40 % en 30 ans. La mortalité des abeilles rurales est quatre fois supérieure à celle des citadines à cause de l’utilisation de pesticides et de la diminution de la biodiversité. Sous l’impulsion des pouvoirs publics et d’associations d’apiculture, les ruches se sont invitées sur les toits des monuments historiques et des entreprises, dans les espaces verts et les jardins privés. Les abeilles en ville ont la cote, les miels urbains séduisent. Mais, des chercheurs en écologie ont tiré la sonnette d’alarme : dans certaines villes, la densité d’abeilles domestiques déséquilibre la biodiversité, nuisant aux autres insectes. Des ruches en ville, point trop n’en faut! Paris, Besançon et Metz ont déjà pris des mesures pour limiter, voire diminuer, leur nombre.