à retenir
Pourquoi on est pour :
• Pour tenter de remédier au déclin des populations en leur offrant un environnement préservé des pesticides, grâce à la loi Labbé Zéro Phyto dans l’espace public, et riche en nectars tout au long de l’année, grâce à la diversité végétale.
• Parce que c’est un outil pédagogique formidable pour sensibiliser petits et grands à l’écologie et aux gestes et savoirs ancestraux.
• Pour découvrir les mille saveurs des miels urbains.
Pourquoi on est contre :
• Parce que l’excès de ruches peut induire une concurrence alimentaire entre les insectes.
• Parce que ce qui est à la mode et participe au « greenwashing » du politique ou de l’entreprise empêche parfois le discernement et la prise en compte des lanceurs d’alerte scientifiques.
• Parce que le danger n’est pas nul, surtout à proximité des ruches et en cas d’essaimage.
Le bon équilibre :
• Accueillir des ruches en respectant les densités d’installation préconisées par les études scientifiques. Celles-ci sont variables, car elles dépendent surtout des ressources alimentaires de l’environnement. Ainsi, les abeilles ne feront pas concurrence aux autres insectes. Bien nourries, elles sont aussi moins la proie des maladies et des parasites. • Végétaliser le plus possible les zones urbaines en mettant l’accent sur la diversité et l’échelonnement des floraisons tout au long de l’année. Privilégier le fauchage tardif.
• Ne pas se focaliser sur l’abeille domestique, mais préserver et faire connaître les autres insectes.