L’HISTOIRE DU JARDIN SOUS LE CIEL
Catherine Bourzat est arrivée dans le Quercy en 2005, en provenance de Paris. Là-bas, elle n’avait qu’une collection de belles-de-nuit sur son balcon qui faisait office de jardin. « Elles ont suivi et sont d’ailleurs toujours ici ! » Ici, en l’occurrence, c’est un coteau d’anciens vergers arrachés au milieu de terres agricoles. Le sol, argilo-calcaire, est difficile. Un problème ? Non, une bénédiction puisque cela va façonner sa vision du jardin. « J’ai appris à écouter mon jardin », confirme Catherine. Ainsi, à l’arrière de la maison, à la suite de l’abattage d’un poteau téléphonique, elle reconstitue le sol en posant des cartons dont la cellulose est pleine de sucre. Les vers, les architectes souterrains, en raffolent. La vie revient alors, l’apparition de champignons en témoigne. Mais ces derniers épuisent alors les nutriments essentiels du sous-sol. Alors Catherine plante des fixateurs d’azote, comme la consoude, pour remédier à ce souci. Ce qui illustre l’autre aspect primordial de sa pratique jardinière : la recherche permanente de l’équilibre.