Deux plantes autochtones qui résistent

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Ici, les buis (Buxus sempervirens) ne souffrent pas de cette altération climatique, bien au contraire (beaucoup devaient pousser dans les environs autrefois, dans une commune nommée La Buissière). La sécheresse les rend plus résistant au dépérissement, dû aux arrosages et aux engrais censés accélérer leur croissance, mais qui, en réalité, les fragilisent. J’ai plus de 20 variétés de buis dans le jardin, jamais arrosés, tous vont très bien. Aucun dégât de pyrale non plus, grâce aux nombreux oiseaux qui nichent sur place.

Les sureaux (Sambucus nigra), dont je collectionne les cultivars, ne souffrent pas trop des conditions plus chaudes, même s’ils perdent parfois leurs feuilles un peu plus tôt. Ils ont aussi tendance à se feuiller plus tôt, dès la mi-mars. Les sureaux pourpres (‘Black Lace’ ou Black Beauty’) supportent mieux le soleil que les autres variétés.