Deux plantes autochtones qui résistent
Je continue à planter du troène (Ligustrum vulgare). D’abord parce qu’il est increvable, ensuite parce que j’adore son parfum, fin juin. Planté en masse dans les années 1950, avant les thuyas, il est indissociable des jardins de la banlieue parisienne. Et ses fleurs et son parfum arrivent juste à la fin des classes, annonçant les grandes vacances. Ses fleurs se couvrent d’abeilles et d’autres insectes à la recherche de nectar et de pollen.
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Et je vais planter un néflier (Mespilus germanica), que l’on trouve à l’état sauvage en forêt de Fontainebleau, car les oiseaux se jettent sur les nèfles blettes juste après les premiers gels.