Pailler avec des cosses de cacao
Dans la multitude de paillis organiques «maison» ou du commerce, les cosses de cacao semblent être utilisées de manière plus confidentielle qu’à leur introduction sur le marché, il y a une vingtaine d’années. Comme tout paillis, elles ont leurs atouts et leurs défauts. Faisons le point !
Pailler ses cultures est un geste qui fait désormais partie des rituels du jardinier écoresponsable. L’engouement pour la permaculture a contribué à amplifier cette pratique qui permet des économies d’eau et de désherbage tout en enrichissant le sol quand il se décompose s’il est de nature organique. Les cosses (ou coques/coquilles) des fèves de cacao ont connu leur heure de gloire et se sont invitées dans les massifs de nombreux jardins privés ou publics comme le parc de la Tête d’Or, à Lyon, ou celui de L’Haÿ-les-Roses. Puis elles ont cédé du terrain face à d’autres paillis du commerce : paillettes de lin, de miscanthus ou de chanvre, fibres de coco, cosses de sarrasin; ou gratuits : BRF, tontes, feuilles mortes. Aujourd’hui, on a parfois du mal à en trouver car elles ont carrément disparu dans certaines jardineries !