Bokashi, le compost pour tous
Bokashi, kesako? En japonais, cela signifie matière organique fermentée. Cela désigne aussi à la fois l’équipement et la technique employés pour se lancer dans le compostage, même sans jardin.
Ce n’est pas parce que vous n’avez pas assez de place dans votre jardin ou pas de jardin du tout que vous ne pouvez pas installer de composteur ! Le bokashi peut s’avérer une option intéressante. Cette technique est née au Japon dans les années 1970-80, lorsqu’un scientifique, Teruo Higa, découvre la capacité des micro-organismes (bactéries, champignons…) à décomposer les matières organiques. D’abord appliquée à l’agriculture, cette pratique débarque ensuite dans nos cuisines.
Le principe
Ce «composteur» de cuisine se présente sous la forme d’un bac (semblable à un seau) hermétique, doté d’un couvercle et d’un robinet. Sans dégagement d’odeur et peu encombrant, il prend place en intérieur ou sur un balcon. Ce dispositif permet la fermentation sans air et la décomposition des déchets organiques déposés. Il suffit d’y ajouter un mélange de microorganismes pour déclencher le processus. On obtient alors un digestat liquide, le jus, qui sert d’engrais, et un digestat solide – déchets après décomposition – à mélanger à la terre de jardin ou au compost.